Lorsqu’on parle d’endurance, c’est le plus souvent en tant que phénomène physique ; la capacité de résister aux effets physiques débilitants de la fatigue pendant une durée prolongée. La brûlure dans les jambes. L’augmentation du rythme cardiaque. Toutes les choses auxquelles nous, coureurs, entraînons nos corps à prévenir et résister. Mais qu’en est-il de l’endurance mentale ? Existe-t-elle vraiment ? Et pouvons-nous l’entraîner ?
Qui serait mieux placé pour nous répondre que l’équipe On ZAP Endurance ? Ils s’y connaissent plutôt pas mal en endurance (comme le laisse entendre leur nom). Et il n’y a aucun doute dans leurs esprits résistants à la fatigue que l’aspect mental de l’endurance peut faire la différence entre atteindre ses objectifs et en être loin.
Entraîner son esprit
L’endurance mentale est non seulement une vraie aptitude, mais des recherches ont démontré qu’elle est intrinsèquement liée à la performance physique. En fait, les scientifiques recommandent de s’entraîner avec un esprit calme si possible afin d’éviter que la fatigue mentale n’affecte ton entraînement. Ceci dit, ils soulignent également que le fait d’avoir un esprit fatigué n’est pas une raison pour sauter l’entraînement. Il y a de fortes chances, comme beaucoup d’entre nous le savent, qu’aller courir soit un très bon moyen pour t’aider à décrocher et à te détendre.
Selon Tyler Pennel, athlète On ZAP Endurance, l’endurance mentale est une chose sur laquelle l’équipe travaille, comme ils travaillent leur condition physique.
« La force mentale est très importante et même si le cerveau n’est pas un muscle, tu peux travailler à améliorer ton endurance mentale », a expliqué Tyler. Mais de quelle façon exactement ?
Une façon évidente est de courir plus longtemps, de faire plus d’efforts. En particulier, si tu t’entraînes pour un marathon, tu dois être capable d’apprendre à te détendre et à récupérer à différents moments de la course. Ces efforts plus longs aideront à stimuler cela.
Pour le coach de l’équipe, Pete Rea, la force mentale est un élément fondamental pour être un bon coureur de fond.
« Avoir l’attitude “je peux tout surmonter” est extrêmement important », a-t-il expliqué. « Quels que soient les obstacles qui se retrouvent en travers de ton chemin, les athlètes qui “reviennent” après les accidents de parcours l’emporteront plus souvent. »