Note de l'éditeur : Nous savons que, pour une bonne raison, de nombreuses courses ne se déroulent pas comme prévu pour le moment. Mais nous voulions quand même partager ce conseil. Nous espérons que cela vous motivera à continuer à vous tester et à faire de grands entraînements. Pour pousser plus fort dans la course contre vous-même. Parce qu'à terme, il y aura d'autres courses. Et nous voulons que vous soyez prêt.
Tu t’es concentré(e) sur tes objectifs, tu as enduré les et les bas de l’entraînement, et tout ça pour en arriver là. Le jour de la course. En piste. Il est temps de tirer profit des bénéfices de coureur que tu as accumulés au cours des derniers mois. Tant que tu es arrivé(e) à la ligne de départ en bonne forme, il n’y maintenant qu’une seule chose dont tu as besoin pour t’assurer que tu es inarrêtable : un état d’esprit de gagnant. Et nous sommes là pour t’aider à élever ton niveau mental pour le jour de la course.
Indépendamment de leur niveau, tous les coureurs participent à des compétitions pour poursuivre quelque chose. Pour les coureurs pros On ZAP Endurance à qui nous avons parlé pour en apprendre plus sur l’état d’esprit de compétition, il s’agit de gagner la course. Tu n’as toutefois pas besoin de viser une place sur le podium pour bénéficier de leurs conseils. Ils sont valables, quel que soit ton objectif, que tu aies un temps de course cible à l’esprit ou que tu cours une certaine distance pour la première fois.
« Courir en compétition, ça fait mal »
D’abord, il est important de remarquer que la concentration et la résilience dont nous avons parlé dans les articles précédents de cette série sur l’état d’esprit d’athlète ne sont pas séparés de l’état d’esprit de compétition ni les uns des autres. Ils se nourrissent mutuellement (nous recommandons donc aussi de jeter un œil à ces conseils). De ce fait, la découverte de notre instinct de compétition commence longtemps avant que le coup de départ soit donné. Il suffit de demander à Matt McClintock, marathonien (02:18) de l’équipe On ZAP Endurance.
« Je pense qu’il existe deux parties dans l’état d’esprit d’athlète », nous a expliqué Matt. « La première, c’est d’être capable de trouver l’inspiration pour arriver à sortir les jours où tu n’en as pas envie.
La motivation de chacun est différente. Tout le monde, des gens qui s’entraînent pour leur premier marathon à ceux qui s’entraînent pour remporter une médaille d’or olympique, a des jours où ils ne veulent pas sortir du lit. C’est ceux qui arrivent à sortir qui se démarquent.
« La deuxième, c’est la capacité à se mettre dans des situations inconfortables le jour de la course. Une de mes citations préférées est de Bob Kennedy (légende de l’athlétisme américain). Il a dit « Courir en compétition, ça fait mal, tu ferais mieux de l’accepter dès le départ ou tu n’iras nulle part ». Être capable de canaliser, accepter et même apprécier les parties de la course qui sont dures est essentiel pour passer de bon à excellent. »